• La classe de neige

     

    Ecrit par: Emmanuel Carrère

    Publié aux éditions : Folio

    Résumé : Dès le début de cette histoire, une menace plane sur Nicolas. Nous le sentons, nous le savons, tout comme il le sait, au fond de lui-même l'a toujours su. Pendant la classe de neige, ses peurs d'enfant vont tourner au cauchemar. Et si nous ignorons d'où va surgir le danger, quelle forme il va prendre, qui va en être l'instrument, nous savons que quelque chose est en marche. Quelque chose de terrible, qui ne s'arrêtera pas.

    Avis :

    Ce livre est très étrange plus qu'angoissant. En regardant sur internet il revenait souvent que c'était un thriller psychologique. Je vois bien pourquoi on le considère ainsi mais ce n'est pas tout à fait mon avis. Il ne fait pas spécialement peur, le suspens présent n'est pas pesant ou réellement important. Ce roman joue plus sur le mensonge, sur la mythomanie et sur les non-dits.

    Tout d'abord, nous sommes plongés dans les pensées d'un enfant peu commun, on le sent en manque d'amour, d'affection et d'attention. Et Nicolas a des pensées très morbides, il pense beaucoup à la mort et au danger. Au fur et à mesure du roman on le voit s'emprisonner dans sa mythomanie. On comprend qu'il essaye de se protéger inconsciemment d'une vérité trop lourde pour son âge.

    Au fur et à mesure l'auteur nous dévoile des indices sur ce qu'il est passé, sur la mort du petit René un enfant du village voisin d'où se déroule la classe de neige. Et sur Nicolas, sur sa vie, sa famille et ses parents. Il y a beaucoup de mystère surtout autour de ce père qui ne revient pas amener le sac , et de cette personne que Nicolas dit avoir vu mais on ne sait pas si c'est vrai parce que l'enfant lui même se perd entre la réalité et son imaginaire.

    Personnellement j'ai bien aimé ce livre, sans plus; mais je dois reconnaître que je n'ai pas été déçue par le style de l'auteur que je connais un peu. Il n'en fait pas trop, et le vocabulaire n'est pas compliqué. J'ai trouvé dommage par contre que la fin ne soit pas plus explicite.  On termine le roman sur un non-dit et finalement on se demande si ce qui s'est passé est bien ce que l'on croit etc... Je suis allée jeter un oeil à d'autres critiques sur internet et j'ai finalement bien compris l'histoire et les non-dits. Il est rapide et plutôt facile à lire mais ce sera un livre rapidement oublié.

    A lire pour les lycéens comme pour les adultes.

     


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  • CharlottePrix Goncourt des lycéens

    Ecrit par : David Foenkinos

    Publié aux éditions : Gallimard

     

    Résumé :

    Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une œuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : «C'est toute ma vie.» Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.

    Avis :

    Pour changer je l'ai lu rapidement... c'est à dire en une journée.  En sachant que j'avais cours... C'est dire si j'ai été entraînée dans cette histoire. A mi-chemin entre la biographie et la fiction David Foenkinos nous entraîne dans la vie incroyable de Charlotte Salomon.

    J'avais déjà entendu parler de David Foenkinos comme étant un très bon auteur et je me suis dit en voyant ce livre que c'était enfin l'occasion pour moi de toucher à son panel d'écriture. C'est un livre qui se lit très bien, très facilement grâce à la mise en page du texte. Comme le narrateur le dit lui-même

    ''Je commençais, j'essayais,puis j'abandonnais.
    Je n'arrivais pas à écrire deux phrases de suite.
    Je me sentais à l'arrêt à chaque point.
    Impossible d'avancer.
    C'était une obsession physique, une oppression.
    J'éprouvais la nécessité d'aller à la ligne pour respirer
    Alors j'ai compris qu'il fallait l'écrire ainsi''

    C'est par besoin que s'est mis en place ce système. Chaque phrase est suivie d'un point. Bam. Retour à la ligne. Bam. Nouvelle phrase suivie d'un point. Etc... Ce système donne plus d'importance au phrases, elles nous marquent plus, mises à égalités elles ont chacune une signification différente, chacun est mise en valeur. C'est à mi-chemin entre la poésie et la prose, sans jamais en faire trop le narrateur joue avec les sentiments, les émotions. Il nous les suggère parfois. Je trouve qu'avec ce livre David Foenkinos rend un très bel hommage à cette artiste un peu oubliée.

    Passons à l'histoire. Mais que dire puisqu'il n'y a pas vraiment matière à critiquer en mal... ? Mêlant l'aboutissement du travail d'un écrivain et le portrait d'une femme en souffrance ce livre est, à mon sens, l'une des belles sorties de la rentrée. L'histoire se suit bien, tout est logique, expliqué, tout se comprend facilement. De plus cette compréhension est facilitée par l'utilisation d'un vocabulaire courant et à la portée de tous. Les personnages sont quant à eux très différents les uns des autres, ils apportent tous leur petite touche à l'histoire de Charlotte de manière plus ou moins forte. Ils sont plus ou moins intéressants mais il n'y a néanmoins pas de personnes inutiles.

    Le petit bémol vient de Charlotte qui est un personnage assez étrange car finalement peu décrit. Son psychique, ses émotions, sentiments sont très présents mais elle n'effectue que peu d'action. C'est un personnage que l'on peut qualifier d'un peu ''mou'' et de froid mais son histoire personnelle étant triste on s'y attache tout de même.

    Non franchement je n'ai rien à redire seulement : allez le lire !


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  • Le coeur cousuPrix Ouest France Etonnants Voyageurs 2007

     

    Ecrit par : Carole Martinez

    Publié aux éditions : Gallimard (Folio)

     

    Résumé :

    Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre ; le cœur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement...
    Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus – ou accablés – de dons surnaturels...

     

    Avis :

    Un très bon livre de chevet qui se lit rapidement, je l'ai trouvé très fluide et facile à lire. Le vocabulaire employé est à la portée de tous ce qui en fait un ouvrage facilement lisible.

    Concernant l'histoire je l'ai beaucoup appréciée. Agréable, elle nous permet de découvrir l'histoire de cette Espagne qui nous est inconnue mais qui a eu une histoire particulièrement terrible. L'auteure nous fait voyager en ces contrés inhospitalières, souvent désertes, dans lesquelles vivent des communautés soudées très en retard sur les progrès scientifiques et culturels. J'ai eu pour ma part que ces villages vivaient dans une époque que je pourrais qualifier de ''moyen-âge espagnol''.

    Les personnages sont globalement intéressants de même que le point de vue d'une femme qui nous parle uniquement de ce qu'on lui a raconté est incroyablement maîtrisé. Sans aller jusqu'à dire que ce livre à du suspense on peut tout de même noter que les évènements qui se déroule ne sont pas forcément ceux auxquels nous pouvions nous attendre. La seule chose qui m'a un petit peu gâché mon plaisir c'est l'héroïne, Frasquita, qui m'a facilement énervé de par son comportement parfois.

    Dernier point faible : on tombe un peu dans un personnage cliché, contraint de s'enfuir et incompris par la plupart de ses semblables. Il lui arrive forcément tout les malheurs du monde. C'est peut-être la seule que je pourrais reprocher à ce livre.

    A lire à partir du lycée pour le plaisir et pour approfondir sa culture générale sur un sujet qui nous est globalement inconnu.


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  • De la pluie

     

    Ecrit par : Martin Page

    Publié aux éditions : J'ai Lu

     

    Résumé :

    Succession de chroniques dévoilant le rôle de la pluie dans l’érotisme, la création musicale ou encore la sacralisation du monde, ce petit traité est tout sauf un manuel de météorologie.
    Philosophique et poétique, il se veut une apologie de la pluie.
    Pour parvenir à ses fins, l’auteur n’hésite pas à utiliser les armes redoutables du romancier : l’imagination et la prestidigitation.
    Le ton est sérieux, le propos constamment nourri de références historiques, artistiques et scientifiques, qui sont toutes vraisemblables, à défaut d’être véridiques.
    Car Martin Page fait résolument œuvre de prosélyte : il désire convertir son lecteur à sa passion des précipitations.
    Lorsque vous saurez que la pluie est un «monstre bienveillant», qu’elle «porte en elle les gènes de l’enfance» et qu’«elle permet de tomber amoureux sans objet», vous lèverez les yeux au ciel pour guetter les nuages.
    Ce traité est un éloge, un catalogue et un plaidoyer. Les aphorismes abondent au fil des chroniques, on pense, on contemple, on rit, on se laisse porter par l’imagination déployée.

     

    Avis :

    Martin Page à travers cet essai fait l'éloge de la pluie sur un ton à la fois humoristique et poétique. Il nous la décrit sous toutes ses formes, de différentes manières; l'auteur joue avec les mots et nous fait partager son amour pour la pluie à travers une centaine de pages décomposées en pages ou en quelques lignes.

    Il nous dévoile quelques petites histoires la concernant mais jamais il n'évoque un point de vue scientifique, c'est uniquement la pluie vue par les yeux d'un auteur talentueux qui se lit très facilement. Son écriture est fluide, douce; le livre se lit très rapidement. Pour moi qui suis une lectrice rapide j'ai mis un peu moins deux heures il me semble.

    A travers ce thème peu commun l'auteur nous emporte au fil de la pluie qui tombe drue ou douce, par torrent ou sous forme la bruine. Finalement Martin Page arrive à nous convaincre que la pluie c'est la vie, qu'elle nous est essentielle et qu'elle est belle. Elle a tout pour nous plaire, il suffit d'ouvrir les yeux, de voir, et de ne pas se contenter de regarder.


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  • 13 ans 10 000 roupies

    http://yapasquelesecrans.eklablog.com/13-ans-10-000-roupies-c24753980

    Juliette for ever

    http://yapasquelesecrans.eklablog.com/juliette-for-ever-c23343867

    Le père Goriot

    http://yapasquelesecrans.eklablog.com/le-pere-goriot-c24693678

    Moi, Delphine, 13 ans

    http://yapasquelesecrans.eklablog.com/moi-delphine-13-ans-c24375441

    Mon père est un parrain

    http://yapasquelesecrans.eklablog.com/mon-pere-est-un-parrain-c24809738


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  • Manuel d'écriture et de survieUne magnfique correspondance

     

    Ecrit par : Martin Page

    Publié aux éditions : Seuil

     

    Résumé :

    “Dans ce livre, Martin Page répond aux interrogations d’une jeune écrivaine. Elle s’appelle Daria, elle veut écrire un roman. Au fil de leurs échanges, par lettres et emails, il lui donne des conseils d’écriture, mais surtout il esquisse des moyens de se débrouiller avec le monde, avec le milieu littéraire, avec ses propres névroses et fragilités. C’est d’abord un livre sur la réalité des écrivains d’aujourd’hui : l’envoi d’un manuscrit, les rapports avec les éditeurs, et avec les autres auteurs, l’argent, la maladie…”

    Avis :

    J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai trouvé très touchant. En effet l'auteur fait preuve d'une sensibilité exacerbée qui est très intéressante puisqu'auto-biographique. J'ai beaucoup aimé le côté paternel que le narrateur a avec Daria, ses conseils sont toujours justes, sensés et très intéressant. Ce qui m'a particulièrement plus c'est toute la partie sur l'écriture et le regard que l'on a de ce qu'on produit et  notamment du temps qui passe et qui nous aide à devenir objectif par rapport à nos propres écrits et à voir les qualités existantes plus que les défauts. La partie sur l'édition, le choix de l'éditeur m'a aussi intéressée puisque e souhaiterais devenir éditrice plus tard, ou du moins travailler dans une maison d'édition dans la partie lecture et correction avec les auteurs.

    A mon sens c'est un auteur contemporain des plus magiques et doué. Il a une écriture extrêmement fluide et agréable à lire. Le vocabulaire utilisé n'est pas compliqué et s'adresse à un vaste public. Martin Page a un style personnel, bien développé que je trouve magique. Cet auteur arrive à nous captiver dès les premières lignes et la forme, judicieuse, qu'il a utilisé nous permet de nous couper à la fin des lettres si on le souhaite; c'est un de grands avantages de l'écriture épistolaire; mais personnellement je ne me suis arrêtée que pour dormir et il a été fini en 3 jours.

    A lire absolument ! C'est mon gros coup de coeur de la rentrée.


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  • Nous sommes les oiseaux

    de la tempête qui s'annonce

     

    Ecrit par : Lola Lafon

    Publié aux éditions : Flammarion

     

    Résumé:

    Le cœur d’Émilienne surnommée Émile, s'est arrêté de battre trop longtemps. Maintenue en vie par une machine, elle semble ne jamais devoir se réveiller. A ses côtés, la narratrice puise courage et patience dans l'évocation de leur amitié et des souvenirs partagés -les engagements enflammés de l'une, la pratique passionnée de la danse pour l'autre. En l'absence de celle qui s'attarde au Bois Dormant, la narratrice fait la connaissance d'une étrange jeune femme qu'elle surnomme la Petite Fille au Bout du Chemin; celle-ci la projette dans une vie palpitante qui jusqu'ici l'effrayait. Une vie, où l'on tourne le dos aux silences et à la prudence, où l'on se révolte et l'on se bat, une vie qui aurait un sens, enfin.

     

    Avis :

    Depuis que je tiens ce blog, je ne crois pas avoir déjà eu autant de mal à donner mon avis sur livre. En effet ''Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s'annonce'' est un livre compliqué dont les faits antérieurs au temps de la narration ne sont que non-dits et ''semi-formulation''.

     

    Alors que dire de ce livre ? Comme toujours avec cette auteure l'histoire est très bien écrite, se déroule bien, sans lenteur. Il est captivant et nous tient en haleine. Lola Lafon sait nous donner l'envie de continuer à lire, elle garde le suspens intact tout au long du roman jusqu'à la dernière ligne, jusqu'au dernier mot où l'on abandonne à regrets l'histoire et ses personnages.

     

     

    Voici donc un texte que j'ai écrit à chaud pendant la lecture du roman, il ne peut résumer à lui seul le livre mais c'est, je crois, un bon début.

     

    Nous sommes trois filles, trois vies. Si ressemblantes et différentes à la fois. Des oiseaux de vies et mort, personnages volages et profonds. Elles sont libres de tout faire et de ne rien faire, libre d'elles mêmes et victimes d'Elle, la Société. Incomprises et reléguées dans un coin, coupables d'être victimes de ce qu'elles ne veulent pas comprendre. Faibles brindilles qui s'agitent, qui plient mais ne cassent pas. Elles sont ce que la Société tente de cacher, les erreurs, les marginaux qui se refusent à la passivité générale face à l’Élection. Elles sont le Mal et le Bien, petites filles ambivalentes aux innombrables problèmes. Pauvres petites filles qui ne réclament rien d'autres que la paix d'être ce qu'elles sont, de faire des bêtises qui ne sont pas de leur âge, de rester des enfants et pas les adultes tourmentées qui sont expulsées de l'innocence et la naïveté de l'enfance.

    Je ne sais que dire d'autre sans révéler le livre. Pour plus de détails et d'explications je peux vous faire parvenir ma critique complète.

     


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  • Milk-Shake à la fraise

     

    Ingrédients :

    - 125g de fraises

    - 1 boule de sorbet fraise

    - 20 cl de lait demi-écrémé

    - Chantilly ou crème fouettée

     

    Préparation :

    Dans un blender/ mixeur, mettre le lait et la crème et mixer le tout une première fois.

    Puis, nettoyez les fraises, équeutez les, coupez les en deux.

    Mixez ensemble les fraises et le mélange lait/ glace.

    Réservez au réfrigérateur, servez frais avec la crème fouettée.

     

     

     


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  •  

    Le nouveau roman de Lola LafonLa petite communiste qui ne souriait jamais

    (Prix Ouest France Étonnants Voyageurs)

     

    Écrit par: Lola Lafon

    Publié aux éditions : Actes Sud

     

    Résumé :

    Parce qu’elle est fascinée par le destin de la miraculeuse petite gymnaste roumaine de quatorze ans apparue aux JO de Montréal en 1976 pour mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records au point d’accéder au statut de mythe planétaire, la narratrice de ce roman entreprend de raconter ce qu’elle imagine de l’expérience que vécut cette prodigieuse fillette, symbole d’une Europe révolue, venue, par la seule pureté de ses gestes, incarner aux yeux désabusés du monde le rêve d’une enfance éternelle. Mais quelle version retenir du parcours de cette petite communiste qui ne souriait jamais et qui voltigea, d’Est en Ouest, devant ses juges, sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et manipulations étatiques ? Mimétique de l’audace féerique des figures jadis tracées au ciel de la compétition par une simple enfant, le romanacrobate de Lola Lafon, plus proche de la légende d’Icare que de la mythologie des “dieux du stade”, rend l’hommage d’une fiction inspirée à celle-là, qui, d’un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu’on réserve aux petites filles, ces petites filles de l’été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s’élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue.

    Avis :

    Que dire... Un livre magnifique, bouleversant ? Ne le saît-on pas déjà lorqsue l'on connaît les précédents ouvrages de Lola Lafon. ''C'est l'histoire d'une petite fille, de toutes les petites filles du monde, qui sont expulsées de l'enfance avec violence. Et l'on projette sur elles un regard critique'' a dit l'auteur. C'est vrai, c'est une histoire dure et violente, c'est une histoire qui n'est pas joyeuse mais qui n'est pas triste. Ce livre c'est tout à la fois. Les personnages sont extrêmement froids et bizarrement cela les rend attachants ! L'écriture en elle-même est magique, le livre se lit rapidement et avec fluidité. Enfin, les discussions narratrice-héroïne inventées de toutes pièces permettent de mettre à bas les clichés et préjugés occidentaux que nous avons sur les pays de l'est, sur le communisme. Ce livre est tout à la fois un roman documentaire, qu'une autobiographie des petites filles du monde entier...

    Il faut le lire ! Il est très abordable à partir de la fin collège pour le bons lecteurs et au lycée pour les autres.


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  • Le 25ème festival des étonnants voyageurs

    Festival littéraire des

    Étonnants Voyageurs

     

    Cet année, durant le week-end de la pentecôte, s'est déroulé la 25ème édition du festival des Étonnants Voyageurs.

    Un rendez-vous national à ne pas manquer pour les amoureux de la littérature française, étrangère et imaginaire qui ont pu rencontrer de nombreux auteurs présents et venus du monde entier.

    Au programme ? De nombreux débats sur des thèmes tout plus intéressants les uns que les autres, des films qui ne paraîtront pas au cinéma, des expositions pour faire changer notre regard et notre avis sur le monde qui nous entoure et tellement d'autres choses encore...

     


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